Le domaine de Pluvy
Situé en plein cœur des Monts du Lyonnais, le château de Pluvy surplombe la cité médiévale de Saint-Symphorien-sur-Coise, labellisée « Plus Beau Détour de France ».
Les premiers écrits mentionnant le château de Pluvy datent de 1216. Ce batiment qui autrefois n’était qu’une gentihommière, fut fortifié au XVIe siècle.
La première impression visuelle est celle d’un contraste architectural : le corps de bâtiment qui constitue l’aile gauche du château semble totalement étranger à ceux qui forment son centre et son aile droite. On dirait une belle maison de campagne fraîchement restaurée, se trouvant par hasard mitoyenne d’une demeure seigneuriale sophistiquée avec son lourd appareillage en pierre de taille, son donjon à mâchicoulis couvert en surplomb, sa massive tour carrée et crénelée qui, côté nord, chevauche les toitures d’une vieille ferme traditionnelle. L’histoire du château peut expliquer sa forme.
Les premiers écrits mentionnant le château de Pluvy datent de 1216. Aux XIIIe siècle, il n’y avait sans doute là qu’une «grange», propriété de la famille noble des Pluvier. C’est au cours du XIIIe siècle que cette grange fut transformée en résidence par ses propriétaires.
Pluvy passe ensuite à la famille Court (ou Le Court) installée à Saint-Symphorien-sur-Coise puis à la famille de Noblet. Suite à un nouveau changement de propriétaire, il fut décidé, à la fin du XIXe siècle, d’araser totalement l’ancestrale demeure devenue trop vétuste et de reconstruire à sa place un véritable petit château, suivant un style architectural mis au goût du jour par les nombreuses restaurations de Viollet-le-Duc. Il fut alors prévu de démolir d’abord le côté nord pour y reconstruire ce qui est l’aile droite du château puis d’abattre à son tour le bâtiment sud pour y édifier une autre aile, identique et symétrique à la première. Pour des raisons diverses, la seconde tranche des travaux ne fut jamais entreprise d’où la dissymétrie de l’actuel château de Pluvy.
À l’époque, Pluvy appartenait au territoire de Saint-Symphorien ; ce n’est en 1945 qu’il fut intégré au cadastre de Pomeys en échange du quartier de la Guilletière qui demandait à devenir «pelaud». La commune de Saint- Symphorien rachètera le château en 1974.
